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  • emmaventury

Sous les étoiles de Bloomstone Manor



Il est sorti il y a un an jour pour jour. Et dans quelques semaines, nous aurons le plaisir de retourner à Bloomstone Manor aux côtés de Stone, pour découvrir son passé. Mon enthousiasme me pousserait presque à compter les jours tant j’ai hâte de retourner dans la campagne anglaise auprès des incroyables personnages de Mary Orchard.


Et pour ceux et celles qui ne voient pas de quoi je parle, laissez-moi vous ramener un an en arrière…


Débarquait donc en librairie le 1er février 2023 le tout premier roman de Mary Orchard, avec cette très belle couverture, “Sous les étoiles de Bloomstone Manor”. A la recherche d’un coup de coeur à conseiller aux ados en ce début d’année, je l’avais commencé et dès les premières pages, j’ai relégué ma casquette de libraire au placard pour attraper mon plaid de lectrice et me plonger avec délice dans cet univers de science, d’héroïne impétueuse et d’amour.


Des premiers romans, croyez-moi, j’en ai lu un paquet et celui-ci est un tour de force. Déjà, rien dans l’écriture ni dans le déroulé de l’intrigue laissaient deviner que c’était une première pour l’autrice. Ni qu’elle était française ! Ça a été un choc quand j’ai vu que ce roman n’était pas un achat étranger. 


Chez Casterman Romans, vous avez deux tendances. Des traductions de romans engagés, avec des héroïnes fortes et des univers marquants. Ou alors de très beaux romans français avec des parcours de vie incroyables. Si je fais la distinction, c’est qu’entre littérature young adult francophone et anglophone, il y a tout un monde. Et puis il y a “Sous les étoiles de Bloomstone Manor” qui réussit à allier les deux, un mariage improbable mais magnifique. On retrouve l’héroïne forte, des thèmes féministes mêlés à des faits historiques, sur le bord de l’Histoire.


J’aurai presque envie d’utiliser le terme “pastiche” mais ce n’est pas tout à fait juste. Ce n’est pas une imitation de la littérature young adult anglo saxonne mais une immersion. On retrouve les tropes propres à ce genre littéraire : la quête d’identité, les décors grandioses et l’histoire d’amour…


Justement, parlons-en de cette histoire d’amour entre Agathe et Adrian. Je ne veux rien spoiler mais en se plongeant dans ce roman, on sent vite l’attirance entre Agathe, l’héroïne, et le neveu du mystérieux lord anglais qui la recueille - j’ai nommé Adrian. Et si on retrouve tout ce qu’on aime dans cette histoire entre deux opposés que tout attire, on a aussi une vraie réflexion sur ce qu’est l’amour. Au-delà de l’attirance, des papillons dans le ventre, qu’est-ce qui construit une relation ? Et ça, cette réflexion sur la romance (que je n’avais jamais lu formulée ainsi et qu’est-ce que ça fait du bien !) c’est propre à la littérature young adult française. On s’interroge, on questionne plus. 


Le mariage parfait disais-je.


Et puis bien sûr il y a le filon principal de l’histoire d’Agathe : c’est une femme instruite, une scientifique mais aussi une femme noble. Quand la seule chose qu’on attend d’elle, c’est qu’elle se marie et fonde une famille, vouloir participer à un concours scientifique, c’est une hérésie.


C’est donc transporté, ballotté et bien entouré qu’on se plonge dans l’univers magique de Bloomstone Manor. Si vous ne connaissez pas ce roman, dépêchez-vous de le découvrir pour ensuite vous jeter sur la suite (enfin le préquel).


Je suis à peu près certaine qu’on pourra lire l’histoire de Nate Stone sans lire celle d’Agathe. En tout cas j’ai hâte de retrouver ce lord so british, son amoureux et cet incroyable manoir. A paraître : La première rose de Bloomstone, le 3 avril 2024.


De 13 à 103 ans


Sous les étoiles de Bloomstone Manor, Mary Orchard. Casterman Jeunesse. 16,90€.

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